2021

Vendredi après-midi, sept anciens élèves du collège Saint-Joseph sont venus expliquer leur parcours d’apprentis à des 3e de l’établissement intéressés par ce type de formation. Le collège Saint-Joseph a la particularité d’avoir au niveau 3e une classe à projet professionnel. Régis Pineau, qui en est le professeur principal, a eu l’initiative de cette invitation. L’occasion pour les jeunes apprentis de rappeler : « C’est par la voie de l’apprentissage que de nombreuses entreprises embauchent leurs ouvriers ». Et Régis Pineau d’ajouter : « La filière était autrefois décriée, mais la vision de l’apprentissage a évolué et est désormais plus  valorisante ». Les jeunes apprentis ont détaillé leur scolarité, décrit leur motivation, « Indispensable pour trouver un maître d’apprentissage ». Tous sont heureux de leur choix, ils ont reconnu que si l’enseignement général n’était pas leur tasse de thé lorsqu’ils étaient au collège, la motivation est désormais bien différente et la plupart envisagent des études plus longues dans la voie professionnelle qu’ils ont choisie.

Ils attendaient depuis longtemps l’occasion de se produire en public. La chorale du collège Saint-Joseph animée par Véronique Drapeau, professeur d’éducation musicale et le club théâtre encadré par Marylène Rambaud ont pu investir cette semaine la scène de la salle Belle-Épine.

Marylène Rambaud était enthousiaste : « Ça finit bien une année très compliquée. La chorale comme le club théâtre s’adresse à des élèves volontaires de tous niveaux, mais les contraintes sanitaires nous ont empêchés, une grande partie de l’année, de les mélanger. »

Pour le club théâtre, c’était plus facile mais pour la chorale, impossible de répéter ensemble. Jusqu’au dernier moment l’accès à la salle n’était pas certain et il y avait une jauge à respecter. « C’est donc au dernier moment que nous avons pu répéter sur scène », ajoute Marylène. Pour les spectacles donnés cette semaine, toujours impossible de mélanger les niveaux ; alors les artistes se sont produits séparément : une demi-journée pour les 6^e, une pour les 5^e et une dernière pour les 4^e. Pas question non plus d’ouvrir les séances au public. « L’essentiel est que chaque groupe ait pu présenter sur scène son travail de l’année. »

Après 7 années passées comme directrice du collège Saint-Joseph, Sophie Gaillard a repris un poste d’enseignante à Benet. Elle est remplacée à la tête de l’établissement par Isabelle Duckert. Âgée de 52 ans, mariée et mère d’un garçon, Isabelle Duckert est originaire de Seine-et-Marne.
Professeur de mathématique pendant plus de 20 ans à Évreux.
Elle a été ensuite directrice d’établissement pendant 3 ans en Normandie. Elle a choisi de devenir chef d’établissement, parce que c’est un challenge qui lui convient « La gestion des différents aspects que comporte la direction d’un collège me plaît sous tous ses aspects : pédagogique, éducatif, financier, administratif, auxquels s’adjoint la pastorale ». Si son choix s’est porté sur La Châtaigneraie, c’est qu’elle y a vu : « Un établissement de milieu rural, de taille familiale qui permet de rester proche des élèves, avec un bon potentiel. J’ai compris tout de suite que l’équipe éducative était dynamique et motivée avec beaucoup de projets ; j’ai senti qu’il s’y passait des choses ». Parallèlement, Isabelle Duckert découvre la Vendée. « Tout ce que j’y ai découvert pour l’instant me va bien ». Quant à la rentrée, « elle se présente bien avec un effectif de 425 élèves annoncés et une équipe de professeurs quasiment inchangée »

C’est une première au niveau de l’établissement. « Avec la pandémie, ce sont des élèves qui n’avaient pas eu  l’occasion de faire un voyage scolaire depuis deux ans et nous n’avions pas pu, non plus, les accueillir au collège au printemps dernier pour la traditionnelle journée de découverte ». Pour Rodolphe Fauvre, responsable du niveau sixième au collège Saint-Joseph, les trois jours d’intégration, dont viennent de profiter ces élèves à Notre-Dame-de-Monts, ne peuvent être que bénéfiques. Il explique : « Notre objectif, à quinze jours de la rentrée, était que le groupe de 97 élèves apprenne à se connaître : cohésion, connaissance de soi, connaissance des autres, vie ensemble entre élèves, mais aussi avec une grande partie des professeurs du niveau. » Deux classes sont parties, du lundi au mercredi, deux autres du mercredi au vendredi, avec la journée du mercredi commune à tous.
Vanessa Laurent, responsable de la vie scolaire précise : « Les activités étaient tournées vers le milieu marin : faune, flore et lecture de paysage au Gois, découverte des marais salants, des éoliennes de Bouin, du port du Bec, char à voile… »

Voilà déjà trois ans que la classe de troisième spécifique liée au monde professionnel existe au collège Saint-Joseph. L’équipe pédagogique animée par Régis Pineau, professeur principal, a proposé à cette classe une journée d’intégration. Un moyen de fonder la cohésion du groupe à quelques semaines de la rentrée scolaire. Au programme cette année : La Rochelle.

La matinée s’est déroulée au musée maritime, avec une animation proposée sur le France 1, un navire météorologique. Les élèves ont pu découvrir la cohérence et l’esprit d’un équipage en mer. « Cette approche est tout à fait transférable aux relations dans une classe et est porteuse de nombreux enseignements » indique l’équipe pédagogique. L’après-midi, un géocaching a permis aux élèves de découvrir l’histoire et les monuments de la ville.

Au collège Saint-Joseph, une douzaine d’élèves participe aux activités d’un club solidarité qui a pour nom Saint-Jo Mada-club. Le groupe est animé par Marylène Rambaud, responsable de la pastorale au collège. Ils correspondent avec des élèves de l’école Frédéric-Levavasseur à Imeritsiatosika, à l’ouest de Antananarivo. 
Le club organise, tout au long de l’année scolaire, des activités telles la vente de pains au chocolat et de mini-briques de jus de fruits pour collecter de l’argent. 
Mardi 19 octobre, ils ont ainsi pu remettre un chèque d’un montant de 1 000 € à Christiane Soulard, présidente de France-Madagascar-Vendée, accompagnée de Nadine Ardouin, une autre bénévole de l’association : « Nous ne savons pas encore à quoi servira cet argent, mais celui que vous nous aviez remis l’an dernier a servi à acheter des livres en malgache et une imprimante pour l’école. Sans cet équipement, les enseignants devaient faire une heure de taxi-brousse aller et retour pour imprimer leurs documents. »

Mardi, une centaine d’élèves de 3e du collège Saint-Joseph de La Châtaigneraie ont profité de l’exposition sur Maurice Genevoix et Ceux de 14, à la maison natale de Clemenceau.

« La panthéonisation de Maurice Genevoix a été célébrée le 11 novembre 2020, rendant hommage à l’écrivain et ancien combattant de la Première Guerre mondiale qu’il était », explique Jean-François Bourasseau, secrétaire général du musée.
Un partenariat inédit
À cette occasion, le Musée national Clemenceau-De Lattre, en partenariat avec l’École départementale des arts et du patrimoine (EDAP) et l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACGV), proposait une exposition sur Maurice Genevoix. « Le musée avait convié les élèves de troisième des six collèges du secteur. Le collège Saint-Joseph de La Châtaigneraie a répondu à l’invitation et permis aux élèves de profiter d’un temps de médiation axé à la fois sur Maurice Genevoix, l’écrivain témoin de la réalité des combats, mais aussi sur Georges Clemenceau, l’homme politique de premier plan, engagé dans la guerre », précise le secrétaire général.

L’autre atelier était consacré à Georges Clemenceau, à son engagement politique au service de la France et son rôle lors de la Première Guerre mondiale. « Grâce à la présence de Caroline Arnaud-Goddet, directrice du service départemental de la Vendée de l’ONACGV et médiatrice au sein de l’exposition, les classes qui se sont succédé ont profité de manière très pédagogique des ateliers. L’ONACGV et le musée en offraient l’accès et le déplacement en car sur le site pour l’occasion », conclut Jean-François.