Au début des années 1990

À l’origine, la venue de Britanniques au Pays de La Châtaigneraie, au début des années 1990, incite Vincent Malais à organiser des journées au collège avec la classe de 3^e technologie. Des adultes britanniques participent à une journée de cours, en immersion avec les élèves.

Parallèlement, les commerçants locaux désirent aussi former leurs employés à la langue anglaise. Car les Britanniques sont de plus en plus nombreux à s’installer et la communication est difficile. « Je donnais des cours au personnel et faisais découvrir le pays aux Britanniques », raconte Vincent Malais.

Faciliter les échanges

En 2000, naît l’idée du projet Dodi. Au départ, il réunit les collégiens et les Britanniques, et connaît un essor en 2004, grâce à Claude Biraud, alors directeur de l’école primaire de La Tardière. L’idée était d’y associer des élèves de CM2.

Puis, en 2014, commence l’implication des adultes français. « L’objectif est de faciliter les échanges écrits et oraux, en langue anglaise, afin de créer des situations de communication variées, en impliquant la communauté britannique locale. » C’est aussi « faire côtoyer des générations, l’espace de quelques heures ». Pour préparer les rencontres, « je suis épaulé par trois Britanniques, Chris Skerry, Leslie Keenan et Julie Parrish. Je peux compter également sur mes collègues », explique Vincent Malais. Chaque date compte environ 80 personnes, réparties en une douzaine d’équipes.

Un logo de la 20^e édition

Avant la première rencontre prévue le 6 mars 2020, les CM2 de l’école Sainte-Anne-des-Puys, guidés par leur enseignante, Élise Guilloteau, devront créer le logo de la 20^e édition, et prévoir des temps d’animation, chants, sketches… Ils auront aussi la charge de confectionner des panneaux représentant les particularités de Montournais, en collaboration avec des adultes de la commune